La médecine esthétique est une discipline médicale ayant pour but de corriger des imperfections du visage ou du corps, ou de les améliorer, sans chirurgie et sans bistouri.

Comme chirurgien maxillo-facial, mon travail s’est très rapidement rapproché de la chirurgie réparatrice et reconstructrice, et donc de la chirurgie esthétique du visage. J’ai très rapidement intégré la médecine esthétique à mes solutions de soin, car l’objectif reste toujours le confort du patient. Offrir une réponse thérapeutique, c’est choisir la meilleure, en conciliant efficacité, innocuité et confort de soins.

Le succès de la médecine esthétique ces dernières années tient à deux molécules, la toxine botulique et l’acide hyaluronique, qui ont permis des progrès majeurs, en particulier dans les signes de vieillissement du visage. C’est ainsi que je peux aujourd’hui proposer dans certains cas un lifting sans opération, par acide hyaluronique ou fils tenseurs. Evidemment, sur un excédent cutané important, ou un SMAS (système musculo aponévrotique de surface) très relâché, seul le lifting chirurgical permet un résultat satisfaisant. La médecine esthétique ne remplacera jamais la chirurgie sur les cas avancés, mais elle est souvent une solution de choix sur les cas plus débutants.

En proposant des solutions simples, la médecine esthétique me permet de m’adresser à des patients plus jeunes, ce qui est bénéfique. Car intervenir tôt permet d’empêcher le cercle vicieux qui s’installe souvent dans le vieillissement du visage, l’affaissement cutané aggravant par exemple la perte d’élasticité cutanée ou l’apparence d’un sillon naso-génien.

Une intervention précise sur un point du visage peut rétablir une dynamique cutanée naturelle, et ralentir les processus à d’autres endroits du visage.

C’est donc une vraie avancée, tant pour le médecin que pour le patient, qui me permet de combiner une médecine curative et préventive, permettant de traiter les symptômes et parfois les causes.

La médecine esthétique du visage vise à modifier les imperfections de la peau ou des volumes, avec deux indications majeures:

• Corriger des lésions congénitales, le plus souvent à l’âge adulte, comme par exemple le nez (rhinoplastie sans chirurgie par acide hyaluronique) ou le menton (génioplastie médicale) ;
• Corriger des lésions acquises, liées le plus souvent au vieillissement de la peau et du SMAS.

• Injections de Botox
• Injection botox ride du lion, pattes d’oie et front
• Injections d’acide hyaluronique
• Correction des cernes par injection d’acide hyaluronique
• Injection acide hyaluronique lèvres
• Comblement des rides
• Pommettes
• Menton
• Ovale du visage
• Lifting médical
• Fils tenseurs
• MD Codes
• Profiloplastie médicale
• Rhinoplastie médicale

Schématiquement, j’interviens le plus souvent sur deux types de patients, sans être pour autant exhaustif :

• Je conseille une intervention de médecine esthétique à des patients jeunes, pour lesquels les lésions ne nécessitent pas encore une chirurgie, mais qui présentent toutefois des signes de vieillissement débutants ;
• Je conseille aussi ce type d’actes à des patients ne pouvant pas, ou ne souhaitant pas, bénéficier d’une chirurgie, en particulier sur des problèmes majeurs de coagulation, de cicatrisation ou d’anesthésie.

Dans tous les cas, il est souvent nécessaire de faire un arbitrage entre l’acte médical et l’acte chirurgical. Quelle que soit sa spécialité, tout médecin fait ce type de choix quand il propose un traitement, en estimant le rapport avantages / inconvénients. Je le fais là aussi, en toute transparence avec mes patients.

Je pense que c’est là le principal apport de la médecine esthétique, elle supprime tout tabou sur l’âge. Dès que les indications sont posées, il est possible de faire un acte peu invasif, qu’on ait 30 ans ou 50 ans.

Elles dépendent des actes, elles sont parfois absentes, ou sinon très légères. Si l’on prend par exemple un patient sous anticoagulant, où le cardiologue refuse d’arrêter le traitement, je peux lui proposer éventuellement une injection en médecine esthétique, car le risque est faible : ça saignera peut-être un peu plus, il y aura sûrement quelques bleus supplémentaires, mais c’est tout, il n’y pas de risque vital.

En revanche, je ne prendrai jamais ce risque avec un patient sous anti-coagulant, sur une intervention chirurgicale de convenance.

Tout va dépendre, je choisis la technique la plus adaptée pour une solution sur-mesure.

Il y a des actes par injections, comme les produits de comblement des rides (acide hyaluronique), la toxine botulique (Botox ®) ou les inducteurs cellulaires type Radiesse ®.

Il y a des méthodes se situant aux confins de la chirurgie et de la médecine comme les fils tenseurs, d’autres entre la médecine et les soins esthétiques comme le peeling.

Il y a enfin des dispositifs médicaux comme les lasers, avec des appareils plus ou moins complexes et parfois aussi plus ou moins efficaces.

Non, c’est justement le gros avantage de la médecine esthétique sur la chirurgie. Il n’y a jamais d’anesthésie générale, mais on associe souvent une anesthésie locale, parfois en combinant le produit injectable à un anesthésique local dans la même seringue, type lidocaïne ou l’application d’une crème anesthésiante.

De la même façon, ils sont très discrets voire quasi-absents, permettant le plus souvent de n’avoir aucune éviction sociale.

Ils sont excellents en termes de rendu et de naturel, si les techniques sont bien maîtrisées. Je reconnais qu’en tant que chirurgien maxillo-facial, ma parfaite connaissance de l’anatomie d’un visage m’aide, par exemple pour connaître précisément la position de tel muscle, ses insertions, son innervation. Cela optimise la précision du geste technique.

Il y a toutefois un inconvénient à la médecine esthétique : c’est son côté temporaire.

Quand j’effectue une chirurgie du nez par exemple, le résultat est définitif. Inversement, pour une rhinoplastie sans opération, l’acide hyaluronique va se résorber au bout de deux ans environ.

C’est identique quand on intervient sur le vieillissement du visage.

Quand j’effectue un lifting cervico-facial, je sais que le patient est tranquille pour près de 10 ans.

Là où des fils tenseurs pour lifter le visage vont durer 2 ans, l’injection d’acide hyaluronique dure jusqu’à 2 ans et la toxine botulique environ 6 mois.

C’est toute la promesse de la médecine esthétique : un acte simple, non invasif, sans douleur, sans opération, au rendu parfait, totalement réversible, mais avec la nécessité de le répéter assez régulièrement.

La médecine esthétique du visage a révolutionné l’approche plastique ces dernières années, aussi bien pour de jeunes adultes que pour des peaux plus matures. Elle permet d’intervenir plus tôt, pour une prise en charge globale du vieillissement, en étant parfois plus efficace que la chirurgie esthétique, car plus précoce.